De Delacroix à Gauguin – Chefs-d’œuvre dessinés du XIXe siècle du musée de Grenoble
Dernier volet d’un projet de recherche entamé en 2006 sur l’ensemble du fonds de dessins anciens du musée de Grenoble, cette exposition présente 120 des plus belles feuilles du XIXe siècle choisies dans un ensemble qui ne compte pas moins de 2 000 numéros.
DE DELACROIX A GAUGUIN Musée de Grenoble
Visite du 13 juin
Exposition de 120 dessins du XIXe siècle provenant des réserves du musée de Grenoble, qui en comptent près de 2000.
Que sont ces chefs d’œuvre ?
Esquisses, croquis , ébauches sur papier, étape préparatoire de l’artiste à la création d’ un tableau ;
Les supports : le papier, souvent beige, vélin, vergé
Le crayon conté, graphite, l’aquarelle, rehauts de gouache blanche, encre, fusain.
D’où proviennent ces dessins : de donateurs tels que Mesnard, le général de Beylier, Emile Guimet, Victoria Dubourg la femme de Fantin Latour, Georgette Agutte Semabat (qui se suicide à la mort de son mari), entre autres.
Evolution des dessins : De brouillons, souvent mésestimés, ils deviennent œuvres à part entière. Puis on commença à les exposer, à les collectionner, les priser. Ils devinrent bientôt une discipline artistique. Se libérant de l’académisme, le dessin acquiert sa noblesse, son indépendance ; ils deviennent aussi des caricatures (page 29).
Les artistes
– Delacroix : études de costumes algériens (1832) page 14 ;
étude de draperie
La vierge du Sacré cœur pour Ajaccio (page 27) : fusain et rehauts de craie
– Fragonard Alexandre Evariste (fils d’Honoré) :
Assomption de la vierge (page 20) étude pour une peinture : aquarelle,crayon,
– Jongkind (page 22)
L’Isère à Grenoble : aquarelle, crayon
Fait partie d’un carnet de voyages. On voit 2 feuilles accolées. Cet infinito est plein de charme.
Dessins reconnus comme œuvres à part entière
– Laemlein , allemand
L’homme renversé :sanguine et rehauts de craie (couverture et p.37)
– Ziem, marine « gros temps » : aquarelle, encre brune (page 12)
– Sigalon (page 31)
Courtisane : pierre noire, sanguine ; à remarquer le travail des hachures dégage une grande sensibilité
– Pour finir Gauguin, le clou de l’exposition (p. 40)
« Terre délicieuse » (Te Nave Nave Fenua) est aussi un dessin d’étude (le tableau est au Japon), une aquarelle, de l’encre brune et de la gouache
Cette Eve maorie exerce « un je ne sais quoi de pénétrant, de mystérieux à l’infini » selon les mots de l’artiste